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30/03/2012

de passage

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- Photo Laurence Guez -

 

" - Oui. On nous oubliera. C'est la vie, rien à faire. Ce qui aujourd'hui nous paraît important, grave, lourd de conséquences, eh bien, il viendra un moment où tout sera oublié, où cela n'aura plus d'importance. Et, c'est curieux, nous ne pouvons savoir aujourd'hui ce qui sera un jour considéré comme grand et important, ou médiocre et ridicule.(...) Il se peut aussi que cette vie d'aujourd'hui dont nous prenons notre parti, soit un jour considérée comme étrange, inconfortable, sans intelligence, insuffisamment pure et, qui sait, même, coupable."

- Anton Tchekov -

 

23/03/2012

s'enrichir

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" Apprendre, c'est déposer de l'or dans la banque de son esprit."

- Shad Helmstetter -

 

pas le moment de rester une bande de vieux cons...

 

Faut se remuer les fesses pour la génération en place, faut leur donner ce qu'on a pas reçu, pas forcément, faut leur donner nos bras pour ouvrir leurs espaces, faut être là, vivants, remuants, engagés, présents, et tonitruants. Faut réveiller en nous notre jeunesse latente, faut revendiquer et soutenir, cette manière pour nous d'avoir encore vingt ans! Jesus, tous ces jeunes qui ont tout entre leurs mains, on aurait tellement à leur dire... Nous les durs à cuire... Eux tellement à agir! Faut le faire, faut mettre en commun nos savoir faire et leurs devenirs, what else? Tout est dans cette équation, bougeons-nous, agissons. Soyons, ouverts!

  

13/03/2012

black blue

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Voilà, je retraverse une noire période de découragement et de fatigue, je n'arrive plus à voir que le verre à moitié vide. Pourtant je suis aimée, je suis entourée, j'ai devant moi des projets, mais ça me submerge, ça me prend comme une nuit quand on rêvasse trop au bord de la rivière. Cette main en moins me tracasse et me fait souffrir et puis je crois que j'aspire tellement à plus d'harmonie et de temps qu'alors le blues l'emporte au-delà de tout raisonnement. C'est stupide, stérile sans doute mais bien là, on est pas surhumain non plus. Vais aller me coucher avec mon état d'âme en boulet en espérant passer une nuit moins dark que mes idées et mon état d'être. C'est si bête. Il y aurait tellement de bonnes raisons pour ne pas aller bien, et là, sans en avoir tellement je dépose les armes et je sombre comme pour rire dans ces puits sans fonds ni fondements. Etrange qu'il faillle goûter à nos propres ténébres pour de nouveau avoir accès à sa lumière. J'aspire au printemps...

 

10/03/2012

avec les mains

 

 

07/03/2012

Journée de la femme... dans 23 minutes!

 

 

22/02/2012

Vivant

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- Toile de Françis Bacon -

 

Vivant. Vivant comme un matou humant la bagarre qui se glisse entre les faisceaux de la lune et les échos des ruelles. Comme Custer enfilant ses bottes à Little Big Horn. Comme un chrétien dans l'arène, comme les cancrelats quand j'allume l'ampoule des toilettes, comme la truffe à l'approche de la truie, comme la truie à l'approche de l'abattoir, devinant un au-delà de bacon et de chair à saucisse, comme une souffrance d'amour un soir d'orage brûlant quand ça tonne tant qu'on jurerait que Dieu déplace des meubles là-haut. Et puis vivant comme Essex au retour d'Irlande, comme Fredo Corleone récitant un Ave dans sa chaloupe, comme la flamme flottant haut sur un bout de chandelle, vivant comme seul peut l'être ce qui va tantôt mourir, ainsi faudrait-il pouvoir se sentir en pleine conscience à chaque heure de chaque jour, mais c'est difficile en sacrement.

- Christian Mistral -

 

08/02/2012

douloureux paradoxe

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De source sûre, je me les gèle et j'ai glissé sur la glace à cause du réchauffement de la planète!

 

07/02/2012

sculptures de glace

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Une façon comme une autre de me réconcillier avec ce matériau bourré de féérie... N'est-ce pas magnifique? On est loin des bonhommes de neige de nos jeunes années ou de nos châteaux de sable, sans en être malgré tout si éloigné! Ces images glacées me font presque oublier la douleur lancinante émergeant de mon poignet bandé. J'aurais mieux fait de faire l'ange plutôt que la casse-cou ce soir là! Mon moral passe par des hauts et des bas, et la main gauche progresse à grands pas, comme quoi, fallait la laisser faire! Pour m'habiller, c'est presque ça, me maquiller, je fais plus succint! Beurrer ma tartine, impossible, désosser mon poulet, non plus! Mais je peux toujous surfer sur le web, lire, décrocher mon teléphone et écrire de la main gauche via mon clavier! Juste, je me sens moins en sécurité, j'ai toujours la crainte de rechuter et parfois d'ailleurs dans un flash impromptu je revis un quart de seconde ma chute, ça me donne des frissons, je m'en veux un peu, je crois, c'est bête! Moi qui ne suis jamais allée aux sports d'hiver et qui n'ai jamais vu la neige en grande quantité, suis un peu refroidie!

 

30/01/2012

De la sagesse

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- Gustave Moreau -

 

 

"Je méprise cette sorte de sagesse à laquelle on ne parvient que par refroidisement ou lassitude."

- André Gide -

 

 

21/01/2012

Françoise

Atypique, autrement, bourgeoise, femme, aventurière du coeur.

Elle était devenue au fil des mois et des années, une amie. Elle était, elle incarnait la mère que j'aurais tant aimé avoir. Un fort caractère, trempé. Une puissance et une énergie infernales, tonitruantes et contagieuses. Une ouverture d'esprit hors pair. Un charisme. Nous nous comprenions sans avoir à nous dire, cette sorte d'alchimie entre deux êtres au-delà des mots. Pourtant notre première rencontre fut bancale, insastifaisante, limite, pénible, latente. Par principe donc par inhibition, j'ai tellement du mal avec ces personnnalités déversantes, ébourrifantes et si perclues d'elles-mêmes. Je me sens si vite alors agressée, sans défense, offerte. Juste, je me referme comme une huître et on me dit hautaine, on m'appelle Comtesse ou Reine... Moi, je me protège.

Françoise! Quand elle est entrée la toute première fois dans la boutique avec un avis sur tout et surtout un appétit féroce, elle m'a tétanisée, elle ne m'a pas permise de donner le meilleur de moi-même, elle m'a effrayée. Et ce n'est qu'au bout de deux ou trois déshabillage-essayage-babillage que j'ai mesuré l'ampleur de sa personnalité et de sa générosité. On a parlé plus en amont. On s'est entendu. Chaque saison est alors devenue une fête. Lors de mes achats, je lui constituais plus particulièrement une garde-robe et quand la saison arrivait, elle ne manquait jamais le rendez-vous, entre-nous. J'ai appris à connaître son mari, plutot pince sans rire, et puis sa fille et ses petits-enfants. Je faisais d'une certaine façon partie du paysage..

Ni elle, ni moi, n'avont eu le besoin de verbaliser notre affection et notre complicité, elle tombait sous le sens. Alors, quand elle est arrivée il y a plus d'un an avec sa mauvaise nouvelle dans son escarcelle d'un début de cancer au pancréas, nous avons en commun et en silence, décidé de nous battre. Une chimio intense, une chimio tuante. Chaque semaine, je pensais à elle, je pensais à quel point elle allait être terrassée. Mais j'y croyais, j'oeuvrais dans ce sens, je lui avais promis. Elle me lâchait entre deux essayages tellement sa souffrance et sa peur de la mort que je l'emmenais tant bien que mal vers l'espoir et la vie. L'habit, parfois un baume, un pansement, quand tout autour fout le camp, poils, cheveux, chair et dents.

Françoise est morte. Son homme a tenté de me joindre. J'étais à Paris en pleine effervescence. Je venais de lui envoyer mes voeux, en lui souhaitant la moins pire 2012 possible. Elle repose en paix. Je ne sais si je vais avoir le coeur à vendre ce que je lui ai choisi à une autre femme. Cette femme là m'a donné ce que ma maman m'a toujours refusé: la permission de créer et de lui rendre service. La permission de l'aimer.

Elle va drôlement me manquer!

 

 

02/01/2012

Mes dix résolutions pour 2012

- Ecrire, écrire davantage, ne pas laisser passer cette chance de me dire. Travailler.

- Apprendre plus encore, ouvrir mon esprit, échanger, partager, lire.

- Comprendre avant de juger, être moins réactive, plus lestée, moins encombrée.

- Aimer, encore et toujours et de toute mes forces.

- Profiter de ce qui m'est offert, de ce que j'engendre, de ce que je crée pour aller plus loin encore, progresser.

- Tenter de lever le pied sur le jaja!

- Continuer à prendre soin de moi, continuer ce long apprentissage d'amour et d'amitié avec moi-même, m'accepter, m'étirer, prendre des risques.

- Mieux écouter, tendre l'oreille, observer, permettre à tous mes sens de capter l'autre, sa différence, sa richesse, son resenti.

- M'épanouir sexuellement, m'aventurer, m'ouvrir davantage, m'abandonner, m'enrichir, prendre de l'amplitude.

- Donner mieux.

 

15/12/2011

à quoi il sert

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- Mises à nu -

 


podcast

- A quoi il sert - France Gall -

 

 

11/12/2011

toujours en réflexion apnéique

Je m'inspire, j'élabore, je construis, j'envisage. Je crée petit à petit dans le fond de ma tête l'avenir incertain de mes jours à venir. Grisant, fatiguant, jouissif, effrayant et fabuleux. J'aime entreprendre et réaliser après avoir rudement secoué mes méninges tout en faisant confiance à mon intuition. Tant à apprendre encore et à explorer. Nous sommes si denses et si fabuleusement riches qu'il ne faut jamais craindre d'aller dans ce soi magique qui nous constitue et qui nous effraie tant. De découvertes en découvertes, la poésie agissante en nous s'épanouit et donne de l'essence à notre existence. Rien de meilleur ni de comparable à ce plaisir de créer, si ce n'est peut-être celui d'aimer.

 

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- Photo Neil Craver -

 

 

20/11/2011

strauss-kahn-sadien

DSK fait la une, on ne parle que de lui et de l'organisation détaillée de ses frasques, à croire que tout un chacun est remué par savoir ce que faisait cet homme là en dehors de ses heures de travail, à croire que tout un chacun se sent concerné, interpellé, offusqué de ne pas avoir su, de ne pas avoir cru possible, de ne pas avoir été prévenu que derrière le brillant économiste se cachait un homme avec ses faiblesses, ses envies, ses pulsions, ses besoins et ses paradoxes. Tout le monde y va de son couplet, de son explication, de sa moralité ou de son absence, de son hypocrisie aussi. Tellement plus confortable de voir la paille dans l'oeil du voisin. Il n'a jamais pourtant caché son goût pour le libertinage et a toujours défendu la distinction nette qu'il fait entre sexe et amour. On peut ne pas être d'accord. Pour ma part je préfère l'alchimie des deux, je trouve le sexe sans amour moins jouissif et moins onirique mais chacun peut penser ce qu'il veut et le vivre comme il peut. Des parties fines, des sorties de bain, des hommes en mal de douceurs ou d'abus de pouvoir qui s'organisent, des femmes en mal d'argent ou de frissons qui s'organisent elles aussi, et tous ceux qui en profitent au passage, tentant de gagner des suffrages auprès du futur possible élu, tout cela paraît tellement vieux comme le monde. Pourtant ça parle, ça parle, ça écrit beaucoup aussi et on n'est pas au bout, on n'a pas fini d'en entendre parler. Ici, à Lille, les comportements sexuels lourds et libertins de celui qui aurait pu devenir président de la république l'année prochaine nourrissent les gorges chaudes et les brèves de comptoir. Dominique nique nique nique, un sujet, c'est certain qui n'aurait pas déplu à feu le marquis de Sade!

 

19/11/2011

exister c'est co-exister*

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- Auto-portrait de Françis Bacon -

 

" Nous employons constamment dans la vie courante le verbe "se tourmenter", sans d'ailleurs suffisamment prendre garde à tout ce qu'implique ici la forme pronominale; car "se tourmenter" c'est vraiment être son propre tortionnaire. En réalité, rien n'est plus important que de s'interroger sur ce paradoxe, c'est-dire de se demander comment il peut se faire que nous devenions dans certains cas -et cela de façon la plus active- notre propre ennemi. Cette possibilité ne peut-être qu'enracinée profondément dans notre structure."

- Gabriel MarcelEn exergue de "Sylvia au bout du rouleau ivre" de Christian Mistral -



* Du même auteur, Gabriel Marcel

16/11/2011

matière grise

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06/11/2011

Entreprendre

" Quoi que tu rêves d'entreprendre, commence-le. L'audace a du génie, du pouvoir, de la magie.

- Johann Wolfang von Goethe -

 

 

03/11/2011

Introspection

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- Photos Laurence Guez -

 

 

 "Aller sur la lune, ce n'est pas si loin. Le voyage le plus lointain, c'est à l'intérieur de soi-même."

- Anaïs Nin -

 

 

09/10/2011

L'Agave

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C'est étrange la pensée, on ne songe pas forcément à comment elle fonctionne, comment elle se fabrique, comment elle vient jusqu'à nous parfois noire d'encre et d'autres fois si lumineuse. Ce matin, perdue dans je ne sais quelles lectures encore, m'est apparue l'image de l'Agave, plus exactement de son inflorescence. Je n'ai pas tout de suite tenté de comprendre pourquoi cette image venait à moi, soudain, un dimanche d'Octobre pluvieux et gris face à un bol fumant de thé au jasmin. J'ai juste profité du souvenir auquel elle me ramenait: les odeurs méridionales, la lumière particulière et pure de ces rochers pelés où j'avais aperçu pour la première fois de ma vie cette créature immense semblant tendre à toucher le ciel et ma jeunesse associée à tant de beauté folle. C'est après réflexion sur la nature de ma vision que j'ai tenté de donner une explication intime à cet étonnant stratège de mon inconscient toujours sur le qui-vive et ne manquant jamais de me donner des signes. Pourquoi diable cette fleur d'Agave, là, ce matin, aujourd'hui? L'Agave, cette plante monocarpique qui ne fleurit qu'une fois dans sa vie à qui il faut quinze longues années, voire davantage, pour produire ce fascinant ouvrage et mourir juste après? L'Agave, nom venant d'un mot grec signifiant "digne d'admiration"? L'Agave à partir de laquelle est produit la tequila et le mezcal, le sisal, une sorte de mélasse remplaçant volontiers le sucre et même des flûtes taillées dans les tiges de sa hampe? Laquelle de ces nombreuses raisons mes cellules cérébrales avaient-elles imprimées pour qu'aujourd'hui en nombre elles me le rappellent en conscience? Que tente donc de me dire avec son goût prononcé des symboles, cette inaccessible partie de moi qui me fascine et m'étonne, qui m'endoloris aussi, qui m'exaspère, qui me ravit mais qui plus que tout m'attire et me donne l'occasion d'en savoir davantage sur ce qui se passe dans ma vie? Ainsi vais-je passer ma journée à y réfléchir et à tenter de comprendre le message orienté de ce fond de moi-même toujours en alerte et si précieux. L'Agave sera aujourd'hui mon voyage!